On dit que la vigne de La Haumuche
est une vieille vigne familiale. Je me suis alors demandé qui avait planté
cette vigne ?
En examinant de vieux actes que ma mère a ressortis
d’un classeur bien rangé par mon père, je suis tombé, un peu par hasard, sur un
acte de donation datant du 29 janvier 1913. Il y a 100 ans tout juste.
Couverture de l’acte de donation partage d’Antoinette Bercy |
Il s’agit de la donation d’Antoinette
Bercy, née Savigny, veuve de Pierre Bercy (décédé le 15 janvier 1908 à Bonneuil)
à ses 2 enfants : Antonin Bercy et Marie Bercy, mariée à Jules Penot. Les 2 enfants se partagent pour moitié les
biens d’Antoinette, de la succession de leur père et s’y ajoutent, dans ce même
acte, les biens que leur vend leur oncle, Antoine Bercy, frère de Pierre.
Ainsi Marie et Jules Penot reçoivent
une moitié de vigne : la vigne de La Haumuche.
Extrait de l’acte, page 5 : « Et pour moitié ou vingt ares cinquante centiares à prendre au midi dans une vigne sise au lieudit La Haumuche, dite commune, joignant cette moitié du levant Botreau, du midi Dubois, du couchant le chemin de Boirie au Marchais Plat et au nord le premier lot. » |
C’est cette moitié de vigne que
je cultive aujourd’hui. Elle porte le numéro 91 de la section AK du cadastre de
la commune de Bonneuil-Matours.
Mais cet acte de donation précise
aussi les origines de cette propriété. On peut y lire plus loin dans le
chapitre Origine de propriété :
Ainsi, cette vigne de La Haumuche
a été acquise en communauté par les 2 frères Pierre et Antoine Bercy auprès des
2 frères et sœurs Dia (Anthémise épouse Briault et Pierre Alexandre), le 10
janvier 1895. Il y a donc 118 ans au moins que cette vigne existe.
Voilà. Les Dia Étaient-ils de la
famille ? Peut-on remonter plus loin dans le temps pour savoir qui en a planté les premiers ceps, tous disparus depuis ?
Mon grand-père Denys disait que « Tout nous venait toujours des femmes… »,
Marie Bercy épouse de Jules Penot, en l’occurrence ici. Il faisait sans doute aussi
allusion à notre origine Acadienne grâce aux femmes (depuis Gabriel Berbudeau
le chirurgien des Acadiens). Mais ça c’est une autre histoire.
Je me suis fait confirmer une
partie de ces affirmations par René Bercy, dernier descendant du nom. Il avait
hérité, lui René, de la moitié de la
part d’Antonin (celle de Pierre Bercy premier fils d’Antonin) et l’a revendue à
mon père André (parcelle AK 93 du cadastre). Mon père a aussi racheté l’autre
moitié (celle de Paul, second fils d’Antonin, parcelles AK 255 et 256),
reconstituant ainsi la vigne d’origine. Mon père s’est séparé ensuite d’une
partie (parcelle 256) en en faisant un lot constructible.
Pour la petite histoire, notre
Grand-Mère Antoinette n’a pas signé l’acte de donation car elle ne savait pas
écrire.
« Lecture faite, M. et Mme Penot et
M. Antonin Bercy ont seuls signé avec les témoins et le notaire sur l’interpellation
duquel Mme veuve Bercy, donatrice, a déclaré ne le savoir.»
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RépondreSupprimerTimes Magazine
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RépondreSupprimerRUSTICA
Bonsoir Monsieur,
RépondreSupprimerNous suspectons les traitements répétés de sulfate de cuivre que vous décrivez dans votre site d'être à l'origine du nuage de Mercaptan actuellement observé dans le Nord de la France et cause de nombreuses plaintes de vos concitoyens (gènes respiratoires, irritations et odeur incommodante). Merci de cesser immédiatement tout traitement et de prendre contact avec les services sanitaires, afin de prendre les mesures nécessaires.
Jacques BRONCHU, Préfet de Police